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Chers amis fidèles et lecteurs des vanneaux,

certains déjà me font remarquer le retard des éditos, « avec tout ce que tu fais, il faudrait mettre le site à jour ! » Eh oui ! Mais j'en ai peut-être trop fait. En tous cas, je me suis laissée déborder. Un AVC sans grande gravité, mais alerte quand même, a généré ce retard, même si j'ai trouvé le moyen d'installer un bureau Vanneaux dans les locaux disponibles de l'hôpital de Beauvais. On m'a observée et conclu que j'étais comme une lionne en cage et mise dehors avec les félicitations du jury et des psychopédagogues, pour mes insomnies et mon hyper activité ! Puisque ça vous réussit !

J'ai donc fait le salon du livre (stand Vanneaux) en sortant.

Là, le journal d'Albert Strickler a fait un tabac mérité et Anne-Marie Rousselot est venue, ravie, me voyant vendre à tour de bras, elle a aussitôt dit qu'elle adoptait les Vanneaux pour le journal de son père que François Huglo saisit avec constance et dévouement depuis quelques années. Jacques Fournier est passé et nous avons calé la sortie du « Présence » Rousselot préfacé par François pour février à la date anniversaire de l'inauguration de la maison de la poésie de Saint Quentin-les-Yvelines, inaugurée par Jean Rousselot, il y aura exposition de photos de de livres... Werner lambersy était présent ce qui a permis de lancer le travail de monsieur Lizé et de son épouse ( la manutention de Mayenne) sur son « Présence » sortie prévue en juin. Pari tenu ! Le salon fatiguant pour moi qui n'avais pas totalement récupéré a été un total succès et généré le mécénat pour les projets ambitieux de 2010 ; Surprise !

Nicolas Arciet, mon nouvel assistant qui ne se laisse pas influencer par les mauvaises langues de ses prédécesseurs, aux Vanneaux depuis novembre 2008 a été parfait.

Le salon terminé, il a chargé la voiture et nous avons filé à Bordeaux pour déployer les vanneaux sous la halle des Chartrons. Plaisir de revoir Claude, le compagnon de Michel Valprémy et François Huglo, rayonnant, puis Jacques Abeille et Pauline auxquels nous avons promis D'Ombre pour juin, promesse tenue. Comme toujours les Chartrons très sympathique et l'accueil de mes amis Fanny et Ghislain et de mon filleul Gildas formidable !

Une petite pause entre deux marchés, (Bordeaux et Saint Sulpice) m'a permis de descendre une semaine à Montélimar pour caler les projets éditoriaux (très nombreux) avec Frédéric Loeb qui a exprimé son ambition de collaborer avec son savoir-faire (éditeur d'art, excellent maquettiste, lecteur). J'en ai été ravie mais ne soupçonnais pas encore la passion qui l'anime. Bref, un mois de collaboration et les maquettes nouvelles se succèdent. « Présence » change de « look Â».

Tout le monde applaudit. Deux nouveautés dans cette collection, le Louis François Delisse par Laurent Albarracin et le Werner Lambersy, sont sous nouvelle couv, deux « présence » bientôt épuisés, le Garnier et le Malrieu, vont ressortir sous le nouvel « habit » le Malrieu sera étoffé. Mais cela ne s'arrête pas là. Déjà maquettiste de la précieuse collection, (trois titres disponibles à ce jour) Frédéric Loeb crée une maquette originale pour l'Å“uvre de Roseline Hurion, chaudement recommandée par Yves Bonnefoy (et de son vivant par Derrida). Nous tenons une philosophe / poète à l'écriture très forte, essentielle, proche d'Artaud. Et que nous allons soutenir sans faillir.

Enfin prêts pour Saint Sulpice. Stand B11 Roseline Hurion avec 9 nouveautés. A.Strickler et J.P.Klée sont venus d'Alsace ce qui nous a valu aussi la visite de Jacques Goorma au visage ensoleillé du plus beau sourire (la plus jolie spécialité alsacienne ?) et puis le ballet des lecteurs et amis de Louis François Delisse, de Werner, de Roseline, d'Alain Richer... que nous avons retrouvé à Rochefort.

Mais entre-temps, deux allers et retours à Périgueux. Début juin pour apporter l'expo Garnier et fin juin pour le festival. Là, des moments délicieux avec Valérie Rouzeau, attentive à ce que je lui confie de l'œuvre de mon père poète, Georges Odartchenko, puis découverte de quelques jeunes poètes très hardis qui décoiffent comme Sébastien Lespinasse.

Il y a du roman dans l'air.

Je commence à lire ces jours-ci des manuscrits reçus, passionnants, bien que le temps manque.

Rochefort a aussi amené sa moisson. L'accueil y est particulièrement agréable chez l'habitant (cette fois-ci, Myriam, magnifique !) grâce à Francis Krembel et à Mr et Mme Bernardeau, « in charge off » the city et du festival depuis sa création. Pierre Garnier a été le premier résident poète et a laissé un souvenir ému. Je suis sous ses hospices bien perçue.

L'Å“uvre de Pierre est bien servie. Sur la table, neuf livres de lui, dont les deux premiers volumes de ses Å“uvres complètes ? Naturellement, la bibliothèque de Rochefort, comme celle de Périgueux font des acquisitions !

Les lecteurs de Rochefort, très attentifs et charmants, (souvent poètes naturellement) Serge Wellens était venu avec Annie, ainsi qu'Alain Richer avec Françoise, ont contribué encore au succès. J'ai bien vendu.

 

Retour à la case départ, heureuse et comblée. Des paquets m'attendent en quantité, Nicolas lui bricole chez lui car il déménage à Amiens dans 15 jours, pour se rapprocher de son lieu de travail avec sa petite famille. Nous reprenons la route pour Lodève ensemble.

Il paraît qu'en Août, je vais me reposer et terminer l'écriture du dernier volet de Chardonneret !

Ah, j'allais oublier la rencontre épatante, à Rochefort de Jean Marie Gilory que je ne connaissais pas mais auquel j'avais envoyé un chèque pour soutenir sa sympathique revue. Je découvre ses éditions (sac à mots) et quelques auteurs, Olivier Schesnes, Jean Claude Albert Coiffard, Bernard Perroy... Tous excellents.

Mais c'est Jean Marie qui est impayable ! Tempérament généreux, baroudeur, fou de la mer et de la vie, ça dépote ! Je vous recommande « surcroît » un livre de nouvelles, il en est spécialiste, mais aussi poèmes et aphorismes impertinents comme l'homme qui ne se laisse pas intimider par les « modes » et autres tendances... Il est vrai, c'est tout !

Découverte aussi d'un timide très attachant, édité par les amis du stand B11, La chambre des échos)))), Hervé Bougel, qui est aussi éditeur et apporte dans sa grande valise, des petits trésors poétiques faits main que tout le monde apprécie. On parle de lui cette semaine dans le matricule des anges qui consacre quelques pages à la remarquable ville de Grenoble et ses libraires, dont Bonnes Nouvelles où a déménagé le sympathique libraire parisien de la librairie des prés....

Ah, j'ai oublié de dire que la revue m'a fait un grand plaisir pour le salon du livre avec un article élogieux pour la collection Amorosa, signé Richard Blin, encore merci !

Et puis encore, visite entre deux marchés à Laurent Albarracin, rencontre là, de Jean Pierre Paraggio et d'Anne-Marie Beekman... Avez-vous lu son Gilgamesh ? Un chef d'œuvre !

Mais là, peut-être un jardin secret. Laurent a promis de faire un Peuchmaurd et comme dit Anne-marie il va se faire dans la lumière !

Et puis un peu de «vie pratique » !

Dans quelques jours le site donnera accès au paiement internet paypal sécurisé, avec une innovation vanneaux, pour chaque livre acheté, 1 euro ira à la fondation pour le handicap et 1 euro pour la caisse de solidarité Vanneaux des poètes que l'association va bientôt pouvoir accueillir en résidence à Rochechouart... Les travaux vont commencer ! 

Bien !

Bonnes lectures à tous.

 

Cécile Odartchenko

Editorial du 19 juillet 2009

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