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Cette année, au marché de la poésie, sous la houlette de PICASCO et les bons offices des Serge Gaillard, il a été possible de présenter toute la collection (treize titres) et tout particulièrement "Octogénaire" de Michel Butor, que Michel Fontaine a lu dans les allées et susurré à l'oreille des promeneurs attentifs. Succès de Nicholas Mandelbaum qui fêtait en famille et entouré de ses nombreux amis, la sortie de son premier recueil : "De l'indéniable influence du milieu sur les bords".

L'éditrice, Cécile Odartchenko a eu le grand plaisir de rencontrer son éditeur Luc Vidal, (Le Petit Véhicule à Nantes) qui lui apportait son essai sur Gérard de Nerval : "Myosotis". Le livre annoncé aux amis proches et aussi aux amis perdus de vue, a permis de renouer avec d'anciennes amitiés. La venue de Marie, a été particulièrement magique... Marie vit avec Colin qui est un descendant de Jenny Colon et il a rencontré Cécile au cours de Michel Deguy à Vincennes. Nous retrouverons Marie à Paris, rue d'Eupatoria... patience !

Revu aussi le soir du vernissage de la superbe exposition de la BNF en hommage à Michel Butor, Michel Deguy confie que ce cours, en 1969, était le premier... Le coup de dé a bien fait le hasard, ce jour là !

Mais c'est Christian Bulting, dans la très belle revue de Luc, SIGNES, parlant de lui, qui dit bien ce que la magie du marché est encore pour certains, pour ceux qui n'ont pas cédé aux sirènes des petits pouvoirs : "Ecrire pour Luc Vidal c'est chanter la rencontre. Alors que tant de poètes contemplent dans le poème leur image idéalisée, lui dit l'autre, le désir de l'autre, l'amitié de l'autre. Il y a peu de poèmes qui soient ainsi attentifs, qui expriment ce que nous recevons des femmes, des hommes que nous aimons, pour le meilleur et LE MEILLEUR. Luc Vidal suit "la ligne du coeur". Il s'agit de rendre compte du "miracle d'aimer".

 

L'éditrice, Cécile Odartchenko

Editorial du 30 juin 2006

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