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Bonne année à tous les poètes amis et revuistes sympas. A Luc Vidal qui a envoyé sa superbe revue SIGNES, qui donne la possibilité de prendre connaissance des poètes nantais solidaires de l'école de Rochefort... Guy Ferdinande qui consacre un numéro de son Comme un terrier dans l'igloo dans la dune à Michel Pierre, (texte ébouriffant) qui sort en même temps que son livre aux Vanneaux : L'enfer vaut l'endroit. Un régal !
Jean Pierre Nicol prépare une page coup de coeur sur les Vanneaux dans Retro Viseur!
Tandis que nous levons les verres à la nouvelle année, nous pouvons de l'autre main nous saisir du livre de François Huglo, Le corps fabuleux du vin, et nous réjouir avec tous ceux qui depuis des années suivent ses parutions qui brodent autour de la lettre et de l'écriture, aujourd'hui écriture des vignes, et ses critiques dans Diérèse.
François a reçu le journal intime de Jean Rousselot, confié à lui, et il nous prépare un évènement littéraire pour l'année prochaine.
Un autre évènement en vue, la sortie, à l'occasion de son anniversaire, (80 ans) du long poème en 8 parties de Michel Butor, intitulé Octogénaire.
Le livre qui va sortir aux Vanneaux en mars 2006 sera illustré par Gregory Masurovsky, un tirage de tête avec gravure linotype numérotée est prévue ainsi que huit exemplaires de collectionneurs avec dessin original et pages manuscrites...
Faites vos commandes, les tirages sont limités.
Jean Louis Rambour et Pierre Garnier ont écrit en duo ; le livre paraîtra en juin 2006 !
En septembre 2006 : parution de "Cédille au çiel" de Michel VALPREMY.
Il y a d'autres surprises savoureuses qui seront annoncées en temps voulu !
Je prépare les deux premiers albums d'une collection de livres pour enfants écrits par des poètes et illustrés par des artistes, et la collection nature...
Ouverture sur l'Europe : un premier livre traduit de l'anglais de Michael Curtis et de Pierre Garnier la traduction des ballades allemandes.
En partage et pour célébrer l'année nouvelle, je vous donne à lire un poème inspiré par une très jolie lettre d'Arlette Chaumorcel, muse de la maison de la poésie de Beuvry !
Lotus dans la nuit
veille sur les plaines inondées
entre roseaux et genêts jaunes cramponnés
aux talus des genévriers poivrés.
C'est la lente montée des eaux
arpentages inquiets des râles d'eau
des courlis Isabelle
des bécasseaux cocorlis
les pattes échassières
les becs grêles
piquent, tric et trèc
dans le limon gorgé comme une éponge.
Les brochets aux dents acérées
sont en goguette
à l'écoute des marouettes
ils écarquillent leurs branchies entre leurs écailles.
Baissez les paupières de la nuit
opposez les caresses de velours
quand le lotus fier
se dresse dans les marécages.
Tournepierres ne sifflez plus
martins-pêcheurs repliez l'aile sur vos saphirs
quand s'ouvre dans la nuit le lotus du plaisir.
Le lion soumis s'est couché
dans la grande bergerie
l'Etourkalama
les brebis sommeillent.
Le lotus brandit le poignard à lame courbe
l'harpé confisqué aux courlis
la seule étoile
éblouissante fleur
draine la lumière de la NUIT...
Pour commander la revue de Guy Ferdinande, envoyez 3 euros en timbres à :
Guy Ferdinande
67 rue de l'église
59840 Lompret
FRANCE
Merci pour mon "amis-versaire" si réussi, grâce à cette réunion parfaite autour des jolis verres à champagne et à vin, de ma table, sous la lampe.... J'ai lu les deux poèmes, (Pierre Garnier et Jean-Louis Rambour ont écrit en duo), entre hier soir vers 2 heures du mat' après que François Huglo et sa Micheline soient montés au grenier, et ce matin, tranquillement à tête reposée de toutes mes émotions... C'est très beau, émouvant contraste, extraordinaire lumière toujours de la poésie de Pierre, s'appuyant comme une source au rochers de l'écriture de Jean-Louis, qui est une ombre, mais qui contient aussi son chariot d'étoiles... On n'attend pas tout en attendant, les pages s'ouvrent comme des papillons, le papillon de jour, le citron Garnier et le papillon de nuit, Jean-Louis velouté, refermé sur lui-même, grisailles posée sur le bord de la lampe et qui tout à coup s'ouvre et laisse voir ses couleurs carminées....
les papillons meurent vite
ils flottent au-dessus des jardins,
dans leurs têtes, dans leurs pattes
qui sont, elles aussi, écriture
flotter du bas en haut des pages
ouvrir et fermer leurs ailes
ouvrir et fermer un livre
Pierre Garnier (extrait du livre à paraître, Ce monde qui était deux, Pierre Garnier et Jean-Louis Rambour)
Merci de ces beaux textes qui sont chants pour dire la survie de l'amour, tant qu'il nous restera un souffle et parfois ce souffle c'est plus qu'un souffle, c'est une respiration profonde, comme la terre elle-même, qui respirerait de toute l'amplitude de son âme tenue au chaud, qui suinte sa chaleur entre les fissures des yeux ou des lèvres, lèvres carminées elles aussi grâce à la sollicitude d'une jeune amie... ( coquelicot du rouge à lèvres-cadeau). Les deux amies, la blonde, la brune, étant aussi symboles vivants aux côtés des poètes, jeunes et vieux, et de la lectrice amoureuse, (moi), qui compte ses rides et enferme entre celles-ci, dans les plis, la geste de la tendresse, lait d'étoiles n'en finissant pas de mouiller... pour faire lever d'entre les sillons, les pousses vertes des blés...
L'éditrice, Cécile Odartchenko
Edito du 9 février 2006
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