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Alice... ?

Nadia Gilard

Je ne suis rien... qu'une amoureuse. Il ne pleut plus, nous avons retrouvé notre coin d'herbe, dos à moi, ta main seule en ma direction, comme pour ne plus me regarder, comme pour ne plus me sourire. Je tremble, un frisson à mes lèvres, je tremble. Il est des temps anciens où ton royaume dominait, où tu apaisais les rois de tes chants, où tu mettais en déroute les ennemis et le géant, où tu fortifiais des villes, où la beauté de ta voix, quand tu chantais les psaumes, faisait s'arrêter les oiseaux en vol pour te répondre. Mon prophète, mon beau Roi, tu es cet homme en héritage, semblable, précieux, qui fait ton nom.

ISBN : 978-2-37129-005-1

Format : 18x13cm

juin 2014

12 euros

Critiques

Une critique de Jean-Paul Gavard-Perret sur le site Le littéraire.com

http://www.lelitteraire.com/?p=11839

 

 

 

Une critique sur le site e-volutions mag

http://www.e-volutionsmag.org/alice-de-nadia-gilard/

 

 

Alice…? est le troisième recueil de Nadia Gilard publié après Mes amours blanches et Intérieurs, aux éditions Julieta Cartonera ; ce recueil de poèmes en prose est paru aux éditions Les Vanneaux, collection Neige. Nadia Gilard a reçu en 2010 le prix poésie des Arts et Lettres pour Mes amours blanches.

« Ce recueil fait écho à la mémoire, à la fiction, au temps et retrace des impressions vécues ou non, sur l’absence ici incarnée par un homme. Mon écriture poétique file des images, des sensations, des couleurs, qui essaient de créer une présence, pour gommer une absence quasi viscérale. Â» 

Mais qui est Alice ? Dans quel imaginaire veut-elle nous entraîner ?  Dans quel abîme est-elle tombée, il semblerait que ce soit celui de l’absence… Sait-elle savourer l’instant présent et ne pas avoir peur de prendre son temps ? Et de quel temps parlons-nous ?
Y-a-t’il un parcours initiatique à suivre, une quête de l’absolu ? Et qu’en est-il de la morale de l’histoire ?

 

Plus qu’un recueil de poème, Alice…? prend la forme d’une invitation. Elle nous entraîne dans cette introspection, ce monde intérieur du questionnement, cette quête d’elle-même, de l’autre, de l’absent….

« Je ne suis rien…qu’une amoureuse. Il ne pleut plus, nous avons retrouvé notre coin d’herbe, dos à moi, ta main seule en ma direction, comme pour ne plus me regarder, comme pour ne plus me sourire. Je tremble, un frisson à mes lèvres, je tremble. Il est des temps anciens où ton royaume dominait, où tu apaisais les rois de tes chants, où tu mettais en déroute les ennemis et le géant, où tu fortifiais des villes, où la beauté de ta voix, quand tu chantais les psaumes, faisait s’arrêter les oiseaux en vol pour te répondre. Mon prophète, mon beau Roi, tu es cet homme en héritage, semblable, précieux, qui fait ton nom. Â»
Le titre interroge le personnage d’Alice, qui pourrait être celle qui parle, 
comme Alice, elle est aventureuse, curieuse, comme la petite fille, elle se montre parfois insouciante, s’engageant dans le terrier du Lapin sans songer un seul instant à la manière dont elle pourra en ressortir. Elle est un personnage attentif aux personnages qu’elle rencontre, elle écoute, elle regarde, elle voit tout et se souvient de tout. C’est une rêveuse. Le ou les royaumes d’Alice est/sont dépaysant(s), parfois surréaliste, coloré ou inquiétant et le temps y est fortement déréglé. Mon écriture est celle de la chute presque interminable qui emporte dans un monde, comme la chute d’ Alice aux pays des merveilles.
Nadia Gilard

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