La robe de nudité
Lambert Schlechter
Quand elle dit : Et je sais que même tes bras n'arriveront plus à me tenir chaude tout à fait, - ce sont des mots que je comprends. Ce que j'écris doit avoir la même clarté. L'irruption de la futilité, un jour, soudain, d'un instant à l'autre courtcircuite la cadence des saisons, la sérénité des nuages, le rythme du respir, l'évidence du jour et de la nuit. Dans la noire nuit sur le blanc du drap il y a deux corps côte à côte, c'est la femme et l'homme, c'est le chaud des corps.
EAN13 : 9782916071398
Format : 14x11cm
janvier 2009
12 euros
Critiques
Lambert Schlechter : LA ROBE DE NUDITE
Lambert Schlechter a bien raison d'écrire que la pornographie et la casuistique cléricale sont deux registres jumeaux de la saloperie. Pour dire le sexe, il faudrait inventer une autre langue et une autre pudeur. C'est le cas de Schlechter, dans la plupart de ses livres, où s'invente une poétique en prise sur les glandes. Ouverte à celle qu'il faut bien nommer l'autre, à savoir la femme tour à tour vénérée, fendue, sans fin désirée d'un désir sans fin.
Lambert Schlechter écrit depuis le lieu sombre des entrailles et dit l’effrayante et bouleversante fascination de la luxure. Sa robe de nudité propose des secousses ; il faut relire Le murmure du monde (Castor Astral) et surtout Le Silence inutile,journal de la perte de l'aimée : un chef- d'œuvre dans la filiation de Calaferte ou de Marcel Moreau.
Alain Bertrand
REVUE GENERALE, mars 2009, Bruxelles
Presse
Lambert Schlechter, par Franck WILHELM (à clavier ouvert)
Lambert Schlechter, par Jacmo, Décharhe N° 141.
Lambert Schlechter et Pierre Garnier, par Richard BLIN (Matricule des anges 101)